Eloge de l’imperfection
Je me souviens du cours de philosophie au gymnase durant lequel j’avais entendu parler pour la première fois d’Alexandre Jollien et de son livre « éloge de la faiblesse ». Cet homme suisse, né infirme moteur cérébral, lance plusieurs réflexions dans son petit livre à propos de la normalité, de son intégration à la société et de la vie parmi d’autres personnes infirmes dans un centre spécialisé. J’étais tout récemment diagnostiquée de mon syndrome d’Ehlers-Danlos à ce moment-là et son récit m’avait été droit au cœur.